Billet d'humeur : le roi du shopper marketing ? Aristide Boucicaut.
C'est le grand mot à la mode... shopper marketing.
On redécouvre enfin que le shopper (le client...) est au centre de tout. Que sans lui lui rien ne se vend ni ne s'achète. Il consomme, on propose ... ou plutôt on propose et il consomme. Mais le chemin pour que l'émetteur et le récepteur se rencontre est long.
Et aujourd"hui entre rumeur, buzz positif .. ou négatif, mass media, web, medias sociaux, internet mobile, e-commerce, reseaux parallèles, vente directe... on comprend qu'il y ait de quoi paniquer pour marques et distributeurs...
A l'époque où ce client / shopper et dont il faut intégrer qu'il est aussi consommateur / usager à tendance à déserter les médias classiques les magasins et les marques, les décisionnaires marketing redécouvrent que c'est lui l'animal qui achète et qu'il faut séduire. Il n'achète pas que par panurgisme.
Et on découvre un élément "nouveau" dans le mix , "la clé c'est le shopper marketing" .... comment ca fonctionne ? .. comment décide un shopper ? Comment arbitrer mes investissements ? Ca coute quoi le shopper marketing ?"
Rassurons nous et revenons aux fondamentaux, Aristide BOUSSICAUT créateur du BON MARCHE avait tout prévu, et déjà parce qu'à l'époque, il fallait clarifier, expliquer et laisser le client libre dans son choix, et lui apporter du service. On ne vendait pas n'importe quoi à nos grands mères... ;0)
"L’idée du concept de grand magasin est venue à Aristide Boucicaut suite à l’Exposition universelle de 1855, où il s’était perdu. Cherchant à recréer l’expérience de profusion de biens qu’il y avait connue, il a inventé les notions de libre accès pour le consommateur sans obligation d’acheter, le prix fixe déterminé par étiquetage qui élimine le besoin de marchander, un assortiment très étendu vendu en rayons multiples laissant à la clientèle la possibilité de se perdre pour déambuler et dénicher de bonnes affaires, une politique de bas prix assise sur une marge de profit réduite et une prompte rotation des marchandises, la possibilité de retourner et d’échanger la marchandise insatisfaisante et des soldes à intervalles réguliers. Le Bon Marché offrait en outre de nombreux agréments à sa clientèle : magasin équipé d’ascenseurs, livraison à domicile, buffet et journaux gratuits, ballons distribués aux enfants. L’usage de la réclame était systématisé : affiches, catalogues, vitrines, animations. En 1856, le premier catalogue de vente par correspondance est lancé."
source wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_Boucicaut
RIen n'a changé .. le consommateur est rationnel, il veut décider seul avec une juste dose de conseil, un maximum d'information.
Alors oublions les années d'or de la pub, elle n'est pas morte mais aujourd'hui le shopper à la main .. et il est intelligent.